Le retour du "Tronc"
Suite à l'Assemblée Générale du 26/01/2025 , la nomination d'Albert Gualdo comme Censeur de la Compagnie d'Arc d'Avilly et afin de faire revivre une partie des traditions dans une ambiance cordiale, le retour de la coutume du tronc a été adoptée par les membres présents.
Suivant la Charte des Chevaliers d'Arc de France (Voir la Charte dans la partie Règles et Tradition rubrique la Chevalerie de l'Arc) :
" Le tronc est une boite tirelire dans laquelle sont versées les amendes payées à l'appel du Censeur ou d'un Chevalier. Ce système est avant tout symbolique (bien que les fonds perçus entrent dans la
caisse de la Compagnie sous forme de dons). Il permet cependant de faire mémoriser sa faute à celui qui paye. Cela ne doit pas être considéré comme une brimade par les deux parties...
Le tronc est présenté : soit à la vue de tous, soit en aparté, ceci reste à l'appréciation du Chevalier qui présente le tronc au fautif, et ce dans un moment ou cela ne gêne ni le tir, ni les tireurs, ni la sécurité.
.... Personne n'a à privilégier qui que se soit, ni passer outre les règles élémentaires de courtoisie et de sécurité.
Le tronc présenté, le fautif doit payer immédiatement. Pour payer au tronc aucune somme minimum ou maximum n'est requise. Si le fautif n'a pas d'argent sur lui, un Chevalier ou Archer pourra lui faire un prêt qu'il rendra plus tard. Personne ne doit regarder ce qui est mis dans un tronc, ni celui qui présente, ni celui qui paye, ni les spectateurs occasionnels. Pour cela le Censeur ou le Chevalier et le fautif
(tête découverte et sans fumer) se regardent dans les yeux au moment du paiement.
La personne qui a présenté le tronc remercie le fautif et réciproquement, et seulement après, si celui-ci le demande, sa faute lui sera expliquée. En cas de contestation, on fera appel sur-le-champ à
deux autres Chevaliers présents (de préférence anciens) qui donneront leur avis et l'on débattra du cas contradictoirement. Si le censeur ou le chevalier est désavoué, le tronc lui sera présenté en aparté, et l'on
informera le fautif réhabilité.
Les fautes et les sanctions.
Les fautes relèvent principalement du non-respect de deux règles fondamentales que
nul ne doit oublier et qui sont : LA SECURITE ET LA COURTOISIE.
Plusieurs degrés de faute peuvent être sanctionnés...
Le but n'est pas de faire ici une liste exhaustive des fautes, car c'est en fonction des règlements,
des situations, des événements, des comportements que le Censeur ou un Chevalier agira.
Quelques exemples de fautes qui méritent un simple rappel à l'ordre. (Fautes non répétitives)
· Arriver en retard aux réunions.
· Manquer de politesse.
· Rester couvert en assemblée.
· Couper la parole, fumer en réunion.
· Manifester une opposition de façon incorrecte.
Quelques exemples de fautes qui méritent un passage au tronc :
· La répétition des fautes ci-dessus.
· Entrer dans une salle de garde avec l'arc bandé (demander la permission)
· Ne pas saluer à sa première flèche.
· Entrer ou sortir d'un peloton sans l'annoncer.
· Laisser une flèche en cible.
· Parler politique, religion ou syndicat.
· Manquer de respect à un officier.
· Marcher dans l'allée du Roi sans en demander la permission."